Retour Prix Farel : des films sur la spiritualité, l’éthique , la religion
Le Prix Farel, Festival international de film sur la spiritualité, l’éthique et la religion, s’est déroulé les 5, 6 et 7 novembre à Neuchâtel (Suisse). Il récompense tous les deux ans, sauf l'an dernier pour cause de crise sanitaire, des producteurs et réalisateurs du monde francophone international présentant des films traitant de grandes thématiques actuelles. Le Jury a décerné un Prix Farel et une mention du Jury pour chacune des catégories en lice : long métrage, moyen métrage et court métrage.
Long métrage :
- Prix Farel : On the Line – Les Expulsés de l’Amérique, d’Alex Gohari et Léo Mattei (France). Ce film raconte une histoire de frontières et de familles déchirées. Il donne la parole aux Mexicains expulsés des Etats-Unis : des familles bouleversées doivent continuer à vivre privées d’un père, d’une mère ou d’un compagnon. Il dénonce avec sensibilité une injustice qui fait fi de la morale et déchire des familles au nom d’un principe protectionniste.
- Mention du Jury : Le collectionneur, de Pierre Maillard (France). On y suit un homme hanté par la Shoah et la déportation de sa famille qui accumule depuis trente ans des objets antisémites. Ce film, qui a également reçu le Prix du public, dépeint avec finesse le portrait d’un homme à la démarche singulière qui nous amène à réfléchir au rôle des images dans la manipulation des masses.
Moyen métrage :
- Prix Farel : Haut-Karabakh – une terre déchirée d’Aram Shahbazyan et Jürgen Hansen (France). Il souligne la vigueur journalistique de ce projet qui révèle la complexité d’un conflit ancestral qui déchire les Arméniens Chrétiens et les Chiites d’Azerbaïdjan, dont le dernier épisode, tout récent, s’incarne à travers ce film.
- Mention du Jury : Ouïghours – un peuple en danger, d’Antoine Védeilhé et Angélique Forget (France). Plus d’un million de Ouïghours seraient détenus dans des camps d’internement aux conditions difficiles. Le Jury a souligné la ténacité de l’équipe du film à révéler une réalité dramatique et actuelle d’un régime totalitaire, qui créée et administre encore de nos jours des camps de concentration.
Court métrage :
- Prix Farel : Fissure d’Eli Jean Tahchi (Canada). Sur fond de déclin religieux, ce film témoigne de ce qui traverse l’humain quand un monde s’effondre. Une mise en lumières avec sobriété d’une réalité internationale à la fois visible et invisible.
- Mention du Jury : Première Neige de Germinal Roaux (Suisse). Ce dernier raconte, dans ce projet, son expérience spirituelle vécue, en temps de pandémie, à l’Hospice du Simplon avec la communauté des frères Chanoines. Ce film a beaucoup impressionné le Jury par sa poésie, ses cadrages soignés et son utilisation judicieuse du noir et blanc.
🎬 Retrouvez toutes les informations sur les films en lices sur le site du Prix Farel
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